la religion antique et le monde des astres

Dans le présent bloc, je désirerai aborder, en quelques mots, la question de la Création de l'Univers.

D'après la conception des Modernes, le monde a été créé, soit à partir de rien, soit à partir d'un  Dieu pur esprit qui, en concevant le monde de la matière, se serait en quelque sorte renié Lui-même.

D'autres conceptions, plus antiques, présupposent, quant à elles, que le monde est de toute éternité, et que ce qu'on appelle Création du Monde est en réalité, ou bien une recréation, ou bien le produit d'un changement.

La Bible, elle, bien qu'appartenant, dans sa conception, au monde antique, est à l'origine de la conception moderne d'un monde qui serait né, sinon à partir de rien, du moins à partir d'un Dieu créateur qui, à en croire le Livre de la Genèse, a tout créé en sept jours (ou en six jours si l'on inclut le jour de repos que Dieu s'accorda à Lui-même au moment de Sa création).

 Or, au delà du nombre même de jours que Dieu a mis pour concevoir l'univers, on peut montrer que cette conception-là de la Création ne se distingue qu'en apparence des conceptions qui insistent, quant à elles, sur la mutation du monde existant plutôt que sur sa création, ce monde qui, par delà son immuabilité originelle, ne cesse de se transformer au cours des âges selon un processus cyclique montrant que le monde et ses différentes espèces renaît à partir d’un cataclysme antérieur (le Déluge, par exemple), ce monde peuplé désormais, ou bien d’espèces différentes, ou bien d’espèces anciennes qui, à l’instar de la race humaine après le Déluge, s’est en quelque sorte régénérée.

Bref, si la Genèse de la Bible insiste sur la création du monde en sept jours par Dieu, on peut également montrer qu’en incorporant des événements tels que le Déluge, elle insiste aussi, implicitement, sur un monde appelé à se régénérer après tel ou tel cataclysme d’envergure mondiale.

****

Tout ceci étant dit, on peut relier pareille conception aux anciennes conceptions païennes en disant que les personnages du Livre, une fois "caractérisés", ressemblent à des planètes qui, en se déplaçant le long de la ligne de l’Ecliptique, ressemblent à ces nomades qui, sur terre, et sous le nom d’Hébreux, quittèrent l’Egypte pour la Terre promise, emmenés qu’ils furent par un chef qui, une fois "catastérisé" par des nomades qui, sur terre, vénéraient, à l’époque, le culte des astres, ressemble au soleil durant son déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique.

Bref, on peut montrer que le livre de l’Exode, si  l’on apparente ses héros aux différentes planètes durant leur déplacement nomadique le long de la ligne de l’Ecliptique, arrivent en Terre promise lorsqu’elles ont traversé la Voie Lactée côté Taureau-Gémeaux.

Même constat à propos de la Création telle qu’on la découvre dans le livre de la Genèse. Cette création, une fois perçue dans sa dimension sabéenne, consiste pour les planètes à travers la Voie Lactée (en l’occurrence côté Taureau-Gémeaux) durant leur avancée le long de la ligne de l’Ecliptique.

****

Le lecteur intéressé par ces questions est invité à lire le dossier que nous consacrons au sabéisme, sous le site http://astromythologia.net/

Claude Gétaz

Si vous, lecteurs du présent blog, désirez savoir qui étaient, dans l'antique religion sabéenne, les personnages cités en titre, je vous invite à consulter le site http://www.astromythologia.net/, et notamment le tome 5 du livre colloqué sous ce site que j'ai intitulé « Quand les dieux et les hommes étaient des planètes, des étoiles ou des constellations ».

Bonne lecture
Claude Gétaz

Si vous, lecteurs du présent blog, désirez savoir qui étaient, dans l'antique religion sabéenne, les personnages cités en titre, je vous invite à consulter le site http://www.astromythologia.net/, et notamment le tome 5 du livre colloqué sous ce site que j'ai intitulé « Quand les dieux et les hommes étaient des planètes, des étoiles ou des constellations ».